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le SUper blog de gdamour

28 mai 2013

Fernand de Magellan

Fernand de Magellan (Fernão de Magalhães en portugais, Fernando de Magallanes en castillan1), né dans le nord du Portugal2 aux environs de 1480 et mort sur l'île de Mactan aux Philippines le 27 avril 1521, est un navigateur et explorateur portugais de l'époque des Grandes découvertes. Il est connu pour être à l'origine de la première circumnavigation de l'histoire – achevée en septembre 1522 sous les ordres de Juan Sebastián Elcano après trois ans de voyage – en ayant navigué vers l'ouest pour rejoindre les Moluques, découvrant sur son chemin le détroit qui porte son nom.

Fernão_de_Magalhães_por_Charles_Legrand

Au XVe siècle, contrairement aux idées reçues, le fait que la Terre soit ronde était une idée connue depuis l'Antiquité3,4. Au IIIe siècle av. J.-C., Ératosthène en avait mesuré la circonférence avec un degré d'exactitude remarquable. Même si les écrits des Grecs, notamment ceux d'Aristote, perdirent leur autorité, cette idée perdura pendant tout le Moyen Âge. Le Traité de la Sphère de Joannes de Sacrobosco, écrit à Paris en 1224, fut largement divulgué dans tous les cercles savants sans que l'Église y trouvât à redire. Le premier globe connu, c'est-à-dire le plus ancien conservé, est celui réalisé à Nuremberg par Martin Behaim en 1492.

À cette époque également, l'Europe avait développé un goût pour les épices exotiques, ce qui a favorisé, outre l'intérêt de géographes, celui d'explorateurs et de commerçants5,6. Magellan était convaincu que les Moluques se trouvaient dans la moitié du globe qui revenait à la couronne d'Espagne depuis le Traité de Tordesillas qui partageait le monde entre Castillans et Portugais depuis 1494. Il pensait qu'il pourrait rejoindre par l'ouest les îles aux Épices qu'il avait déjà approchées lors de son séjour à Malacca en 1511-1512. Avant même qu'il n'entreprît son voyage aux îles Moluques d'où provenait en exclusivité le girofle, Magellan avait reçu des lettres d'un de ses amis personnels, le Portugais Francisco Serrão, qui s'y trouvait depuis 1512. C'est ce projet de rejoindre par l'ouest les îles des Épices, soutenu finalement par la Couronne espagnole, qui conduisit la flotte qu'il commandait à effectuer le tour du monde, ce qui n'était en rien le projet initial. L'événement eut un retentissement considérable en Europe. Après un peu plus d'un quart de siècle, le projet de Christophe Colomb était enfin réalisé et comme le souligne Pierre Chaunu « jamais le monde n'a été aussi grand qu'au lendemain du périple de Magellan ».

Elements historiographiques

Si le voyage donne lieu à différents récits, commentaires et témoignages au XVIe siècle, les premiers travaux importants concernant la personne de Magellan ne datent que du XIXe siècle avec la publication en 1864 au Chili d'une biographie du navigateur par Barros Arana. Ses travaux mènent des auteurs européens à écrire eux aussi sur le sujet à la fin du XIXe siècle jusqu'aux synthèses très importantes de José Toribio Medina en 1920 et celle du vicomte de Lagoa en 1938. Tous les documents d'archives disponibles sont alors connus et publiés.

Les origines et les détails de nombreuses années de la vie de Magellan avant son départ sont très incertains. En revanche, l'ensemble du voyage est très bien connu grâce à plusieurs documents d'époque dont en premier lieu le Journal du voyage de Magellan, relation complète du périple d'Antonio Pigafetta, un des survivants du périple : il ne reste du manuscrit original perdu que quatre copies (trois en français et une en italien)9, la plus complète étant le manuscrit de Yale10. Il existe également un certain nombre de lettres et de dépositions, ainsi que des récits et témoignages plus fragmentaires mais précieux comme le journal de bord de Francisco Albo, la relation de Ginés de Mafra ou encore le carnet de bord du pilote génois. Tous ces documents ont permis aux historiens de retracer l'intégralité du parcours de la flotte au cours de sa longue navigation et d'identifier les différents lieux visités.

Les chroniqueurs du temps ont rendu compte de l'exploit : côté espagnol, Maximilianus Transylvanus dès janvier 1523 mais aussi Pierre Martyr d'Anghiera en 1530, et le chroniqueur royal Antonio de Herrera y Tordesillas en 1601 – plus tardif, mais beaucoup plus fiable que ses prédécesseurs Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés et Francisco López de Gómara ; côté portugais, Fernão Lopes de Castanheda (1552), Damião de Góis (1557) et João de Barros (1563).

 

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19 mai 2013

Louis Antoine de Bougainville

Louis Antoine de Bougainville, né à Paris le 12 novembre 1729 et mort dans la même ville le 31 août 1811, est un officier de marine, navigateur et explorateur français.

 

Biographie

Louis Antoine de Bougainville est né à Paris le 12 novembre 1729, frère de l'historien Jean-Pierre de Bougainville. Il est fils de notaire. Il a fait des études poussées au collège de l'Université et montre des aptitudes particulières pour les études mathématiques et de droit. Il est d'abord avocat au parlement de Paris, puis il entreprend une carrière militaire. En 1754, il est nommé secrétaire d'ambassade à Londres et devient membre de la Royal Society le 8 janvier 1756.

Canada

Bougainville est nommé aide-de-camp de François Chevert, puis est envoyé en 1756 au Canada où il devient aide-de-camp du brigadier-général Louis-Joseph de Montcalm. Il arrive avec le dernier contingent majeur envoyé par le gouvernement de Louis XV pour maintenir la colonie. Il participe à tous les engagements majeurs de ce conflit opposant la Nouvelle-France à la Nouvelle-Angleterre, notamment les victoires françaises d'Oswego (1756), de Fort William Henry (1757) et de Fort Carillon (1758) où il est blessé. Durant le siège de Québec en 1759, Bougainville est assigné à la défense de la rive nord entre Québec et la Rivière Jacques-Cartier. Montcalm le met à la tête d'une force d'environ 1000 hommes, dont une unité de 150 cavaliers qui réussira à repousser les tentatives de débarquement anglaises en amont de Québec durant le mois d'août 17591. Mais après le débarquement des troupes britanniques à l'anse au Foulon et le début de la Bataille des plaines d'Abraham, il se rapproche de la zone des combats, mais arrive après la fin de la bataille. Après la mort de Montcalm durant la bataille, il dirige le repli des troupes françaises vers Montréal et il est nommé colonel. Au printemps 1760, lui et le Chevalier de Lévis sont de retour aux portes de Québec avec l'armée française où ils infligent une défaite à l'armée britannique qui se replie dans les murs de la ville. L'arrivée de la flotte anglaise dans le fleuve Saint-Laurent anéantit tout espoir de poursuivre le combat chez les français. L'armée française se replie de nouveau vers Montréal où Bougainville remet de ses propres mains la capitulation française au général britannique Jeffery Amherst.

Bougainville, laissera des mémoires détaillées sur sa campagne de Nouvelle-France. Ses mémoires portent sur la conduite des opérations militaires, l'administration coloniale dont il critique l'inefficacité et les relations avec les peuples autochtones alliés des français.

 

Les Malouines

En 1761, il se distingue sur les bords du Rhin. Lorsque la paix est conclue en 17632, il est nommé capitaine de frégate et file avec deux navires, l'Aigle et le Sphinx, vers les îles Malouines pour y établir une colonie mais, cinq ans plus tard, devant les violentes protestations des Espagnols qui revendiquent ces îles comme faisant partie de l'Amérique du Sud, il devra leur restituer, par ordre du roi Louis XV, l'archipel après une négociation pourtant favorable à la France. Les Britanniques reprendront bientôt le territoire aux Espagnols pour leur donner le nom de Falklands.

Le voyage autour du monde

250px-CircumnavigationBougainville_FR

 

Accompagné d'un naturaliste, d'un dessinateur et d'un astronome, il part de Nantes, plus précisément de Mindin, le 15 novembre 1766, fait escale dans la rade de Brest d'où il repart le 5 décembre3 pour un voyage autour du monde à bord de la frégate la Boudeuse. Un second bateau, l'Étoile, une flûte (navire de charge), parti de Rochefort le1er février 1767, le rejoint pour le tour du monde le 13 juin 1767 à Rio de Janeiro après deux rendez-vous manqués aux Malouines et dans l'embouchure du Río de la Plata.

Au Brésil, le botaniste Philibert Commerson embarqué sur l'Étoile découvre la fleur qu'il nommera plus tard la bougainvillée et cette fleur sera donnée à Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon.

Après avoir remis les îles Malouines aux Espagnols, sur ordre de Louis XV, il franchit le détroit de Magellan, explore l'immense et dangereux archipel des Tuamotu et mouille à Tahiti qui vient d'être découverte en juin 1767 par Samuel Wallis. Il y reste moins de dix jours, en avril 1768, puis repart avec un jeune Tahitien volontaire, Aoutourou, qui fait le trajet jusqu'à Paris, puis qui meurt au cours du voyage de retour, après une escale à l'Île-de-France.

Il explora quelques semaines plus tard l'île à laquelle on donnera par la suite son nom. Il découvre ensuite la plupart des îles Samoa, qu'il appelle « îles des Navigateurs », revoit les îles Saint-Esprit de Pedro Fernández de Quirós. Il longe les Louisiades, retrouve les îles Salomon et peut enfin se ravitailler aux Moluques.

Il rentre à Saint-Malo le 16 mars 1769 et publie en 1771 sa Description d'un voyage autour du monde, où il évoque le mythe, au parfum alors sulfureux, du « paradis polynésien ». Bougainville voit les apports scientifiques de son voyage éclipsés par le caractère ambigu du succès de son ouvrage. Il a néanmoins fait faire à la géographie de l'Océanie de grands progrès, trouvant des îles nouvelles, précisant la situation de beaucoup d'autres, donnant sur les mœurs des indigènes des renseignements intéressants. Ce livre suscite une réaction de Denis Diderot, qui écrit en 1772 son Supplément au voyage de Bougainville.

 

Titres

  • 1er Comte de Bougainville de l'Empire (lettres patentes de 26 avril 1808, Bayonne6)

 

Source: wikipedia

 

9 avril 2013

René Daveluy

Le contre-amiral Marie Isidore René Daveluy (Étampes, 21 octobre 1863 - Tunis, 19 janvier 1939) était un fusilier, torpilleur, et explorateur français, créateur de l'aéronautique navale. On lui doit l'invention du périscope pour les sous-marins.

Biographie

René Daveluy, fils de Xavier Daveluy, notaire à Étampes, et de Sophie Charroy, est né à Étampes, alors en Seine-et-Oise, le 21 octobre 1863, mort à Tunis (Tunisie), le 19 janvier 1939. Il est le neveu d'Antoine Daveluy, évêque de Séoul mort martyr en 1866.

Il se marie dans le 16e arrondissement de Paris le 9 novembre 1897, avec Gabrielle Delphine Amélie Dupont (7 juillet 1868 - 12 mars 1933) qui lui donne une fille, Simone Daveluy.

Il est le beau grand-père de l'Ingénieur général de l'Armement André Gempp, père du Bathyscaphe FNRS 3, et l'arrière-grand-père du vice-amiral d'escadre Benoît Chomel de Jarnieu, directeur du personnel de la Marine Nationale. Il entretint une correspondance avec sa cousine Marie-Claire Daveluy, écrivain québécois.

René Daveluy est diplômé de l'École supérieure de Marine, membre de l'Académie de Marine à partir de 1921 et de l'Académie du Var, attaché naval à l'ambassade de France à Tunis.

En 1897 et 1898, il est commandant du premier sous-marin français, le Gymnote, où il est cité à l'ordre du jour pour un accident survenu sur le bâtiment. Le ministre de la Marine[Qui ?] l'autorise à apprendre à piloter les aéroplanes, et sous sa responsabilité, en janvier 1910, « La Royale » détache dans des écoles de pilotage Henri Farman, le lieutenant de vaisseau Jean Levasseur, et Louis Blériot. Daveluy est le premier commandant de la base de Saint-Raphaël/Fréjus, en 1912, puis le commandant de la première division de l'Armée navale en 1916. Chef d'État-major de l'amiral commandant la flotte de la Méditerranée, il est un des acteurs de la démonstration navale du 1er octobre 1916 contre le roi Constantin Ier de Grèce.

Inventeur du périscope pour les sous-marins1, il contribue beaucoup à développer la pensée stratégique, et préconise très tôt l'emploi des sous-marins et la création de l'aviation maritime avant la Première Guerre mondiale.

Historien maritime de réputation mondiale[réf. nécessaire], aimant les montres et les calculs[réf. souhaitée], il rend de grands services à R. Foy dans l'exploration de l'archipel de Crozet. Il commande des torpilleurs à la Défense mobile de Rochefort, d'Algérie, et de Cherbourg en 1895 et 1896, en Tunisie de 1900 à 1902. Il commande également le contre-torpilleur Faucon en 1908 et 1909, le croiseur-cuirassé Courbet en 1915. Il fait les campagnes de Madagascar, du Siam, et de la Première Guerre mondiale.

Il est inhumé à Amiens, au cimetière de La Madeleine, à quelques pas de Jules Verne.

 

Publications

  • Utilisation militaire des Sous-marins -1900-
  • Etude sur le combat Naval -1902-
  • L'esprit de la Guerre navale trois vol.:1° La Stratégie, 2° La Tactique, 3° * L'Organisation des Forces

 

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